https://it.motorsport.com/f1/news/merce ... 36/?nrt=54Traduction :
L'équipe de Brackley crée des solutions très sophistiquées sur le W10 qui sont le résultat d'un système de travail qui vous permet d'optimiser chaque boulon monté sur la flèche en argent. C'est ainsi que la suspension avant parvient à faire fonctionner les pneus dans la bonne fenêtre. Si quelqu'un se demande d'où vient la supériorité de Mercedes, regardez cette magnifique photo de Giorgio Piola : notre expert technique a eu la possibilité de prendre la suspension avant nue du côté du porte-moyeu pendant que les mécaniciens de Brackley la remontaient.
A la recherche de l'adhérence maximale des pneus Pirelli et des avantages aérodynamiques, les techniciens de Stella ont conçu sur la W10 une suspension avant qui est un véritable chef-d'œuvre. Le système de biellette avec deux pivots n'est plus un secret pour personne, mais ce qui est surprenant, c'est l'incroyable complication d'un système qui permet à Mercedes d'adapter la suspension sur tout type de circuit pour exploiter pleinement le potentiel des pneus.
La jambe de suspension légèrement inclinée vers l'avant n'adhère pas directement au support de moyeu : l'image nous montre un support qui déplace le point d'appui vers l'extérieur. Il est conçu pour abaisser l'avant lorsque le pilote tourne. Il y a deux effets positifs : premièrement, plus l'aile avant touche le sol et génère plus de charge ; deuxièmement, le sous-virage est réduit aux vitesses plus basses grâce au moindre roulis. La réglementation FIA limite l'abaissement de la monoplace à 5 mm en position statique grâce à l'action de la direction, mais rien ne s'oppose à ce que d'autres solutions soient également recherchées pour optimiser cet effet positif.
Sur la flèche d'argent, en fait, vous pouvez voir qu'il y a aussi un pivot qui dépasse du cercle. Les techniciens ont soulevé le triangle supérieur et l'ont décalé vers l'arrière par rapport au triangle inférieur. Les observateurs avaient expliqué que cette solution permettait certains avantages aérodynamiques avec des bras de plus petite section et placés à la bonne hauteur pour être les premiers aiguilleurs de flux.
Tout cela est vrai, mais à la fonction aérodynamique s'ajoute une seconde, peut-être plus importante, de nature mécanique : la géométrie différente de la suspension, en effet, permettrait une plus grande surface de contact des pneus avant. Bref, cela expliquerait pourquoi la W10 parvient à déclencher la température des pneus, en les maintenant dans la bonne fenêtre de fonctionnement, alors que les Red Bull et Ferrari sont beaucoup plus difficiles.
Au porte-moyeu en acier déjà compliqué s'ajoute une "tour" en titane qui met en valeur des formes très creuses à la recherche de la légèreté maximale du système. Et il s'avère que la conception de la structure supplémentaire est le résultat d'un long travail minutieux des optimiseurs, les ingénieurs de Mercedes ont la tâche de vérifier que chaque élément monté sur la monoplace s'harmonise avec tous ceux qui nous entourent.
Ainsi, dans la recherche de la légèreté, il ne faut pas perdre la rigidité de la suspension, sinon l'insertion dans les courbes deviendrait compliquée. En regardant ce joyau de l'ingénierie, il est facile de comprendre comment l'équipe Brackley parvient à obtenir des performances même avec des pièces qui ne peuvent être que structurelles.
La route a été empruntée par Adrian Newey, dt de Red Bull, dans les années des quatre titres mondiaux de Sebastian Vettel qui ont précédé l'ère de la F1 hybride. Mais sur les voitures de Milton Keynes, on peut admirer le génie du technicien né dans le même pays que Shakespeare, tandis que sur les flèches d'argent, ce concept a été étendu aux groupes de travail formés par différents ingénieurs qui réussissent à mélanger chaque petite noix avec tout le reste.
Ce saut qualitatif transférable à de nombreuses autres parties de la monoplace (à Brackley avait commencé il y a trois ans que les bargeboards équipés de couteaux !) est révélateur du fait que Mercedes a acquis un avantage technique difficile à annuler. Et vous pouvez expliquer pourquoi la W10 a déjà remporté cinq victoires en un-deux.
Ce n'est peut-être pas la Ferrari qui est derrière, mais la Mercedes trop en avance....
et alors que Vettel avait des softs neufs et Lewis des mediums usés
mais vraiment incroyable le boulot de merco 
2 philosophie s'affrontent : soit le génie d'une personne (Adrien Newey ) ou le travail de "fourmi" d'un groupe d'ingés peut-être moins brillants mais dont la somme de travail surpasse le génie 
il faut croire que la seconde hypothèse est plus porteuse ....